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King Crimson - In the Court of the Crimson King (1969)
Par Brieuc
Pour Commencer ce blog, j'aimerais mettre le CD 'ou plutôt vinyle, que j'ai le plus écouté depuis le début de l'année 2008/2009, ça avait commencé par la pochette de l'album, assez familière et pour moi culte. Qui fut dessinée par
Barry Gobder, meilleure pochette d'album de rock à mon goût, qui aurait pu lui ouvrir les portes de la célébrité, mais il est mort un an plus tard.
 
Puis par la première chanson "21st Century Schizoid Man" qui doit être la meilleure des 5 chansons. Une lente intro de 30 sec où l'on peut perçevoir des bruits de locomotives, puis les guitares arrivent, et on passe avec cette chanson de 7 min 30 un excellent moment "Progressif", des cuivres faisant penser à Madness lors de certains moments, l'accompagnent pour notre plus grand bonheur.

On retiendra surtout dans ce Premier album des King Crimson, "Epitaph" et "The Court of the Crimson King" qui figure dans le superbe "Les Fils de l'homme" (2006) de Alfonso Cuaròn. "I Talk To The Wind" est un morceau monstre que j'adore,du moins maintenant, car je me suis réconcilié avec lui y pas longtemps, car son solo de flûte traversière me faisait pleurer et j'avais envie de danser à chaque fois que je l'entendais.

"Moonchild and the dream and the illusion" est également une bonne chanson mais qui n'arrivent pas à la hauteur de ce que Robert Fripp, signalé comme le leader, fondateur et membre permanent des King Crimson, à pu faire dans l'ensemble de cet album.

Le Saxophone, flûte traversière et autres instruments à vent ainsi que Mellotron sont joués par le très bon Ian Mc Donald, que l'on ne reverra que dans l'album "Red" qui qualifiera la fin du Crimson des années 1970. Mais surtout, c'est la voix de Greg Lake qui rayonne dans ce disque, et sa basse imposante. Mais il rencontrera par la suite le clavieriste Keith Emerson dans un concert duo entre King Crimson et Family, et ils créeront emsemble "Emerson, Lake & Palmer" avec Robert Palmer, qui obligera Lake à quitter King Crimson.
Et enfin, on a le très bon batteur/percussioniste Michael Giles, qui a un son de batterie particulier rappelant méchamment la fin des années 1960 avec nostalgie.
La richesse des textes est dûe à l'écrivain, Peter Sinfield, qui reviendra pour In the Wake of Poseidon
 

Cet album s'avére être un des meilleurs disques de Rock Progressif que j'ai écouté dans ma vie. Chaque fois que j'ai le vinyle en main, je l'écoute en boucle sans me lasser.



Playlist "In the Court of The Crimson King"

King Crimson - 21st Century Schizoid Man [7:27]

King Crimson - I Talk To The Wind [6:07]

King Crimson - Epitaph [8:47]

King Crimson - In the court of the Crimson King [9:28]